Tant qu’il reste une voix
Description
Extrait
Résumé
Tant qu’il reste une voix est une réflexion poétique sur la mémoire et le collectage qui épouse le regard et le parcours de Francine Brunel-Reeves. Sur les traces de La Blanche Biche — une chanson qui la passionne, transmise de bouche à oreille, d’une culture à une autre et d’un océan à l’autre depuis plus de mille ans —, elle remonte aussi le fil de sa propre vie.
Synopsis
À l’ère de l’éphémère, des phénomènes de mode et de la vie qui va de plus en plus vite, Francine Brunel-Reeves va à contresens et fait figure de rareté. Depuis bon nombre d’années, elle consacre une partie de sa vie à l’histoire d’une chanson vieille de plusieurs siècles. La Blanche Biche se transmet en effet de bouche à oreille, d’une culture à une autre, d’un océan à l’autre, depuis plus de mille ans.
En compagnie de Francine, nous suivons le trajet de cette chanson. Dans Charlevoix, Francine retrouve les gens qu’elle a enregistrés et collectés au fil des ans. En France, Francine retourne sur les traces de son passé et d’une vie déjà liée au chant. À Montréal, dans son appartement, elle nous invite à entrer dans son univers.
Le temps passe et Francine ressent l’urgence de transmettre « son trésor », de léguer son savoir. Par un collage de différentes textures et matières audiovisuelles, ce documentaire propose une réflexion sur la fragilité de notre mémoire et la valeur inestimable du collectage.
Biofilmographie du réalisateur :
En 2001, après des études en cinéma et en anthropologie, Jean-Nicolas Orhon fonde la maison de production Filmenbulle dont la mission vise la réalisation de films documentaires à caractère social ou culturel. Il y réalise notamment Asteur (2003), portant sur la survie de la langue et de la culture française en Louisiane et diffusé dans plusieurs festivals. En 2006, Jean-Nicolas Orhon coproduit Tiens ferme de Sébastien Patenaude, un documentaire-choc sur la vie après l’échec d’un suicide. En 2007, il réalise le court métrage documentaire Comptine. En 2008, il réalise le court métrage de fiction Tu t’souviens-tu? et en cosigne l’écriture. La même année, il termine le moyen métrage documentaire Tant qu’il reste une voix. Utilisant le cinéma comme outil de la mémoire et indice du temps, Jean-Nicolas Orhon alterne entre fiction et documentaire. Il travaille présentement à la scénarisation de Carrés jaunes sur fond vert, un court métrage de fiction portant sur les secrets des œuvres d’art, tout en développant un projet documentaire sur le phénomène mondial des bidonvilles — lieu de gestation urbaine qui représente aussi la mémoire et le passé d’une communauté.
Prix, mentions et festivals
Prix Mnemo 2009
- Musée de la civilisation de Québec 2016
- Atelier de formation au conte Cantine motivée 2012
- Racont’arts, St-Rémi 2011
- Paraloeil 2010
- Chants de vielle 2009
- Les Journées de la culture 2009 – CRAPO
- Festival du film humaniste de St-Séverin 2009
- La Grande Rencontre (Parc Lafontaine, Mtl) 2009
- Musée de la civilisation Québec 2009
- Rendez-vous du cinéma québécois 2009
Achat
52Informations
Genre | Documentaire |
Durée | minutes |
Versions | Vof; Vof sta |
Réalisation | Jean-Nicolas Orhon |
Production | Christine Falco |
Scénario | Jean-Nicolas Orhon, Isabelle Roy |
Montage | Étienne Gagnon, Jean-Nicolas Orhon |
D.P | Vincent Chimisso |
Musique | Simon Bellefleur |
Production | Films Camera Oscura |
Distribution | Netima |